Mal des transports :
symptômes et causes

Le mal de transports (également appelé cinétose) concernerait environ un individu sur trois. Les manifestations les plus fréquentes sont le mal de mer (ou naupathie), le mal de l’air, le mal des transports en voiture, en car ou encore en train.

Les plus touchés sont généralement les enfants de 2 à 12 ans ainsi que les femmes. Nos amis les chiens et les chats ne sont pas non plus à l’abris, en effet, de nombreuses espèces animales peuvent aussi souffrir de cette affection !

Quels sont les symptômes du mal des transports ?

Bien entendu, l’intensité et la combinaison des symptômes varient d’une personne à l’autre. On peut néanmoins distinguer trois phases successives :

La première phase se manifeste par une sensation de mal être accompagnée d’une pâleur du visage, de somnolence, de bâillements et de maux de tête.

La deuxième phase voit apparaître une sensation d’inconfort dans la partie supérieure du ventre (« mal au cœur ») puis des nausées voire des vomissements. A cela s’ajoutent une hyper salivation, une accélération de la respiration et des sueurs froides.

La troisième phase n’est pas systématique, elle peut aussi apparaitre immédiatement chez certains individus. Cette phase se traduit par une aggravation de tous les symptômes précédents et peut conduire à une perte de connaissance.

 

Quels sont les causes du mal des transports ?

Le mal des transports est provoqué par un conflit d’informations reçues par le cerveau.

La vue informe sur l’espace entourant l’individu. Par les voutes plantaires et les mains, le toucher renseigne sur la stabilité par rapport au sol. L’ouïe fixe les repères et la mémoire intègre et modifie toutes ces informations.

De son côté, le vestibule, situé dans l’oreille interne, informe le cerveau sur le placement du corps.

Le mal des transports peut survenir lorsque les informations envoyées par ces systèmes sont en contradiction.

Pour simplifier, imaginons un déplacement à vitesse constante en voiture : la vue voit le paysage défiler alors que la position assise et l’absence d’accélération perçue par l’oreille interne indiquent l’immobilité.

D’autres facteurs peuvent aussi être en cause : les odeurs, la chaleur, le confinement, les bruits agressifs peuvent favoriser ou intensifier les symptômes du mal des transports. Le stress (la peur d’être malade) participe aussi à l’apparition du malaise.

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